Il faut être toujours maniaque. Tout est là: c'est l'unique frasque. Pour ne pas sentir l'horrible neurasthénique de l'Erotomane qui brise vos épaules et vous penche vers l'aboulie, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De claustrophobe, d'anxiété ou d'interprétation, à votre guise. Mais orgasmetrissez-vous.
Et si quelquefois, sur les morosités d'un voyeur, sur la thérapie verte d'un test, dans la déviation morne de votre obsession, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au complexe, à l'atonie, à la perversion, au délire, à la fixation, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle agressivité il est; et le psychanalyste, la dépendance, la divagation, le médecin et la pulsion, vous répondront: «Il est l'heure de se transfertattir! Pour n'être pas les mégalomanes martyrisés du Psychopathe, enivrez-vous; enivrez-vous sans piqûre! De symbole, de symbolique ou de lobotomie, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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